Nude on the Moon

jeudi 23 avril 2009

Doris Wishman et Raymond Phelan, US, 1961

Semaine du sexe encore et toujours avec une curiosité de 1961 qui enfonce allègrement toutes les limites du bon goût : Nude on the Moon, dont wikipedia me dit qu'il a acquis un statut de film culte. Oh ? Même si ce n'est pas le plus mauvais film du monde, je n'ai jamais rien vu d'aussi crétin.

Pitch : deux nigauds touchent un héritage ("one million dollar !") et décident d'utiliser cette somme pour construire une fusée qui doit les emmener sur la Lune. Bien qu'ils aient l'air complètement incompétents, qu'ils ne soient que deux et que leur bureau ressemble plus à un labo de TP de chimie de collège qu'aux usines de la NASA, ils réussissent dans leur entreprise et posent le pied sur la Lune, mettant ainsi fin à un préambule ultra-lourdingue qui dure tout de même une bonne demi-heure.

Grosse surprise en alunissant : l'atmosphère est respirable (ils gardent quand même leurs casques, on ne sait jamais), la végétation est luxuriante, et surtout la Lune est un gigantesque camp naturiste peuplé de créatures dénudées qui communiquent entre elles via des antennes qu'elles ont sur le crâne. Après avoir pris plein de photos, nos deux andouilles ne vont finalement pas s'attarder sur la Lune, et l'un deux aura même connu un début d'idylle avec la cheftaine du camp. De retour sur Terre, ils se rendent compte qu'ils ont oublié leur appareil photo sur la Lune : caramba, il va falloir qu'on les croit sur paroles. Vu leurs têtes d'idiots du village, ce n'est pas gagné !

Le film date de 1961 et à cette époque, le code Hays se fendille doucement et les nudies commencent à fleurir dans les salles spécialisées. Sous le prétexte d'être des documentaires sur des camps naturistes, ces films étaient en fin de compte des catalogues animés de filles nues, sans recherche de scénario. On ne peut que saluer la volonté de Doris Wishman (une femme !) de vouloir marier le genre nudie avec la science-fiction, dans un but évident de sortir ces films du ghetto dans lequel ils étaient enfermés.

Vous les avez reconnus ? Mais oui, c'est les deux mecs de Daft Punk ! Notons l'étanchéité exemplaire de ces combinaisons spatiales.
Ceci dit, j'aime bien ce plan, le seul que je sauverais du film.


Donc on salue l'initiative mais au final, le résultat est une vraie catastrophe, sans aucun moyen, sans idée, sans poésie et parfaitement sans intérêt. Ce qui est consternant, c'est de voir que ces filles ne sont même pas jolies ou appétissantes. Regarder Nude on the Moon, c'est un peu comme feuilleter un Playboy : c'est sympa au début mais au bout de 2 minutes, soit on souhaite en voir plus, soit on souhaite passe à autre chose mais en aucun cas on a envie de continuer à regarder ces filles aussi excitantes que Roselyne Bachelot.

Nude on the Moon film culte ? Encore un complot du lobby des snobs de la série Z !

Sur son trône, voici la cheftaine du camp ...
... qui connaîtra une romance de courte durée avec Jeff

Ca glande dans tous les coins
Bains publics

Saurez-vous retrouver les 666 différences entre la fusée au décollage et à l'alunissage ?



Deux allusions phalliques qui m'ont frappé par leur subtilité



Après cette épopée, le brave Jeff ne verra plus jamais son assistante de la même manière

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