The Sixth Sense

jeudi 27 mars 2008


M. Night Shyamalan, 1999

Pitch : "I see dead people". C'est donc l'histoire d'un enfant qui voit des morts un peu partout autour de lui. Ces pauvres gens ne savent pas qu'ils sont morts et, malgré leurs airs plutôt effrayants, sont plutôt en demande d'aide (et d'information surtout). Là pour le coup je ne vais pas raconter la fin.

J'ai vu ce film en parfait béotien, ne connaissant pas le twist final (à ce propos, j'ai eu la chance inouïe de voir Terminator 2 au cinéma il y a longtemps en ne sachant pas que Swarzenegger était le gentil dans ce film ... j'en ai été époustouflé, c'est peut-être pour ça que je pense toujours que Terminator 2 est le meilleur film d'action jamais fait). Il me semblait me souvenir d'avoir entendu parler d'un twist final mais je ne me suis jamais douté de la vérité. Evidemment, la révélation des dernières minutes nous laisse sur une impression d'excitation qui fait qu'à mon avis on ne peut pas sortir de la salle en disant "C'est nul !". Mais je ne pense pas non plus ce twist fait tout le film.

Ce qui précède, soit 90% du film, a une valeur en soi. C'est un bon film d'angoisse, sans plus, un peu de la même manière que Usual Suspects est un bon polar, sans plus, avant qu'on ne découvre le fin mot de l'histoire. Je trouve le rythme du Sixième Sens un peu inégal : l'intrigue avance, puis stagne, puis avance à nouveau etc.

Outre la performance convaincante de Bruce Willis, tout en sobriété, j'ai été frappé par le jeu du jeune acteur qui interprète Cole. Souvent, les rôles d'enfant sont assez basiques, le rôle récurrent et très agaçant étant celui de l'enfant qui malgré son jeune âge est plein de sagesse et plein de gravité et a plein de choses à apprendre aux adultes qui décidemment n'y comprennent rien. Les enfants finissent toujours par avoir raison dans les films et c'est assez exaspérant. Un exemple qui me vient en tête là tout de suite c'est le jeune garçon de Nuit Blanche à Seattle dont j'ai revu la dernière demi-heure il y a peu. Lui seul SAIT que Tom Hanks doit se maquer avec Meg Ryan (la pauvre, elle n'a rien demandé après tout). Là, dans le Sixième Sens, cet enfant alterne entre l'étrangeté et la normalité. Il doute, évolue au long du film, peut être grave (il voit des morts tout de même donc il ne rigole pas tous les jours) mais aussi léger comme quand il est trop fier de son rôle dans la pièce de théâtre. Malgré l'aspect abracadabrant de cette histoire, le jeune Cole est crédible.

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