Bienvenue chez les Ch'tis

samedi 29 mars 2008


Dany Boon, 2008

Pitch : Kad Merad, un homme du Sud, part s'installer dans le Nord et découvre que derrière leur carapace bourrue et leur accent à coucher dehors, les ch'tis sont des gars bien. Hêêêêêê !

Bon ça y est, je l'ai vu. Honte sur moi, je l'ai téléchargé et regardé du fond de mon lit, terrassé par une angine. En même temps, je pense que Pathé se passera très bien des 9€ de ma place (ouuuuh c'est pas bien de raisonner ainsi, je sais).




Eh bien c'est pas mal en fin de compte, malgré un casting inégal et un peu ronflant. Ce n'est pas aussi catastrophique que le casting d'Astérix 3 mais j'ai quand même toujours un peu de mal avec ces défilés d'apparatchiks du cinéma populaire français. Zoë Felix est nulle. Dany Boon ça va, je le tolère. Kad est réglo, Line Renaud gonflante, Michel Galabru insignifiant. En revanche, gros coup de coeur pour Anne Marivin, qui joue le rôle de la ch'ti promise à Dany Boon : généreuse, souriante, crédible, naturelle. Et très jolie. Un vrai rayon de soleil.

J'ai ri deux trois fois, notamment la scène où ils se bourrent la gueule en faisant leur tournée à vélo. Mais bon, c'est quand même censé être une comédie, je devrais autant rire que devant Austin Powers ou OSS 177, soit toutes les 2 minutes ! Là non, définitivement non. Je pense que des comédies comme Bienvenue chez les Ch'tis sont trop dopées aux hormones, trop boursouflées par le casting hénaurme, trop formatées et donc trop impersonnelles pour qu'une tonalité comique personnelle puisse s'installer. Dany Boon n'est pas Charlie Chaplin, c'est certain.

Le scénario est, sans surprise, tout pourri. Combien de millions de fois a-t-on déjà vu ça ? Le mec bourré de préjugés (tous faux bien entendu, par définition du préjugé au cinéma) qui découvre grâce à de braves gens qu'il avait bien tort ... C'est archi-ressassé. J'ai donc apprécié le moindre détail qui s'écarte de ce chemin tout tracé - notamment le fait que Dany Boon picole pas mal, ce qui le rend un peu moins monolithique que les autres personnages et qui par conséquent me le rend plus sympathique et plus humain (et plus drôle en passant).

J'ai du mal à mesurer l'importance que ce film va prendre dans l'Histoire du Cinéma Français - si ça se trouve à peine plus que Les Bronzés 3 (quoi ça ?), si ça se trouve autant que La Grande Vadrouille soit pas grand chose.

Ratatouille

vendredi 28 mars 2008


Brad Bird, 2007

Pitch : un jeune rat passionné de cuisine s'introduit dans les cuisines d'un grand restaurant parisien et parvient à exprimer sa créativité culinaire en prenant habilement le contrôle d'un jeune gâte-sauce.

J'ai trouvé ce film canon, tout simplement. Visuellement, c'est un spectacle époustouflant, un ballet permanent d'objets, d'animaux et d'humains qui donne le tournis sans aller dans la surenchère. Ca me rappelle un peu l'excellente première scène de Roger Rabbit par son inventivité permanente et sa virtuosité comique. Le cadre de l'histoire est franchement original, je ne connais pas d'autre film, d'animation ou non, qui se passe presque entièrement dans une cuisine de grand restaurant - lieu de fantasmes pourtant, faisant partie du folklore populaire, montré 1000 fois dans de médiocres reportages style Capital.

Un film jubilatoire.

The Sixth Sense

jeudi 27 mars 2008


M. Night Shyamalan, 1999

Pitch : "I see dead people". C'est donc l'histoire d'un enfant qui voit des morts un peu partout autour de lui. Ces pauvres gens ne savent pas qu'ils sont morts et, malgré leurs airs plutôt effrayants, sont plutôt en demande d'aide (et d'information surtout). Là pour le coup je ne vais pas raconter la fin.

J'ai vu ce film en parfait béotien, ne connaissant pas le twist final (à ce propos, j'ai eu la chance inouïe de voir Terminator 2 au cinéma il y a longtemps en ne sachant pas que Swarzenegger était le gentil dans ce film ... j'en ai été époustouflé, c'est peut-être pour ça que je pense toujours que Terminator 2 est le meilleur film d'action jamais fait). Il me semblait me souvenir d'avoir entendu parler d'un twist final mais je ne me suis jamais douté de la vérité. Evidemment, la révélation des dernières minutes nous laisse sur une impression d'excitation qui fait qu'à mon avis on ne peut pas sortir de la salle en disant "C'est nul !". Mais je ne pense pas non plus ce twist fait tout le film.

Ce qui précède, soit 90% du film, a une valeur en soi. C'est un bon film d'angoisse, sans plus, un peu de la même manière que Usual Suspects est un bon polar, sans plus, avant qu'on ne découvre le fin mot de l'histoire. Je trouve le rythme du Sixième Sens un peu inégal : l'intrigue avance, puis stagne, puis avance à nouveau etc.

Outre la performance convaincante de Bruce Willis, tout en sobriété, j'ai été frappé par le jeu du jeune acteur qui interprète Cole. Souvent, les rôles d'enfant sont assez basiques, le rôle récurrent et très agaçant étant celui de l'enfant qui malgré son jeune âge est plein de sagesse et plein de gravité et a plein de choses à apprendre aux adultes qui décidemment n'y comprennent rien. Les enfants finissent toujours par avoir raison dans les films et c'est assez exaspérant. Un exemple qui me vient en tête là tout de suite c'est le jeune garçon de Nuit Blanche à Seattle dont j'ai revu la dernière demi-heure il y a peu. Lui seul SAIT que Tom Hanks doit se maquer avec Meg Ryan (la pauvre, elle n'a rien demandé après tout). Là, dans le Sixième Sens, cet enfant alterne entre l'étrangeté et la normalité. Il doute, évolue au long du film, peut être grave (il voit des morts tout de même donc il ne rigole pas tous les jours) mais aussi léger comme quand il est trop fier de son rôle dans la pièce de théâtre. Malgré l'aspect abracadabrant de cette histoire, le jeune Cole est crédible.

Love (& Other Disasters)


Alek Keshishian, 2007

Pitch : une londonienne hystérique qui travaille dans la mode se prend la tête sur sa love-life pleine de rebondissements. Autour d'elle gravite plein de gens qui ont plein de problèmes sentimentaux eux aussi. Au bout de 90 minutes de situations invraisemblables, tout s'arrange.

Je dois avouer un faible pour les comédies romantiques, particulièrement celles qui se déroulent à Londres : Coup de Foudre à Notting Hill, 4 Mariages & 1 Enterrement, Love Actually sont des films que je regarde et re-regarde avec un vrai plaisir (et une once de honte également ...).

Bon ceci étant dit, Love (& Other Disasters), j'aurais pu m'en douter, est tout de même un film bien faible. Franchement, le coup de la fille qui bosse chez Vogue, qui a un colloc homo avec qui elle s'entend trop bien (et qui galère lui aussi à trouver chaussure à son pied), qui a une vie sociale super branchée et un café où elle retrouve régulièrement ses amis, c'est d'un commun achevé. C'est vraiment du foutage de gueule. Nous voici avec Sex & The City meets Clara Sheller meets Friends meets 30 ans sinon rien meets sans doute beaucoup d'autres films ou séries que je ne connais pas. Personnages archétypaux, situations téléphonées, scénario prévisible etc etc etc.

Eh bien, malgré tout ces über-défauts, j'ai souri voire ri à plusieurs moments et j'ai regardé jusqu'au bout. Je suis vraiment très tolérant envers les comédies romantiques.

Raw Deal (Marché de Brutes)

mercredi 26 mars 2008


Anthony Mann, 1948

Pitch : Joe sort de prison, aidée par une fille, Pat, et emmenant de force une autre fille dans sa cavale, Ann. Il doit retrouver son ancien complice Rick pour récupérer de l'argent et se faire la malle à Panama. Joe échappe à la police et aux tueurs envoyés par Rick qui cherche en fin de compte à se débarasser de lui. D'autre part, les deux files sont toutes deux amoureuses de Joe, Ann succombant d'une certaine manière au syndrome de Stockholm. Joe, épris de Ann, parvient à libérer celle-ci des griffes de Rick qui l'avait enlevée. Joe et Rick se retrouvent pour un duel final et s'entretuent dans une maison en flammes.

Pas transcendant mais assez prenant en fin de compte. La personnalité de Ann est assez intéressante alors que la complice de toujours finalement éconduite (Pat) ne parvient pas à créer a moindre sympathie chez le spectateur.

Un film noir archi-classique. Exemple de scène à la fin : Joe arrive chez Rick pour l'affronter. Celui-ci a posté ses hommes de main autour de la maison. Plan de l'extérieur de la maison : il fait nuit, les réverbères éclairent le macadam détrempé, les hit-men attendent, en imper/chapeau de rigueur, le héros s'avance arme au poing, une voiture passe projetant ses phares sur la scène, des coups de feu retentissent, des hommes tombent etc etc. Combien de fois ai-je vu la même scène ?

The Night of the Living Dead (La nuit des morts vivants)


Georges Romero, 1968

Pitch : cette nuit-là, les morts se réveillent et attaquent les vivants en marchant comme les zombies du clip de Thriller. Ces morts-vivants sont cannibales et ne peuvent être tués que d'une balle dans la tête. Un groupe de vivants se réfugient dans une maison (à deux niveaux, en bois, isolée dans les bois soit la même maison que celle de Psychose ou Scream) assiégée par une centaine de mort-vivants. Ceux-ci attaquent et c'est le carnage. Tout le monde meurt sauf le héros qui se fait finalement shooter par la police le lendemain matin, celle-ci l'ayant pris à tort pour un mort-vivant. Sad end.

Je suis complètement inculte en film d'horreur et j'ai décidé de m'attaquer à ce genre en partant sur un grand classique, fondateur du genre. Eh bien s'il ne fait pas très très peur, ce film est quand même très marquant et impressionnant. Deux scènes extrêmement angoissantes et auxquelles on repense après coup :
1. La fille de 11 ans, transformée en zombie, mange le cadavre de son père avant de tuer sa mère avec une truelle. Brrr..
2. La jeune fille blonde, encore bien vivante mais devenue à moitié folle par la tournure des évènements, se jette dans les bras de son frère Johnny sans voir qu'il est devenu un mort-vivant. Elle est emmenée par tout un groupe de zombies pour se faire dévorer, sous le regarde impuissant et désespéré du héros. Brrrr aussi.


Malgré un 2e tiers que je trouve un petit peu mou (en gros, le 1er tiers est consacré à l'exposition et le 3e à l'assaut final), le film m'a paru très bien fait et très bien construit. Les effets spéciaux sont simples mais percutants. On n'oublie pas ces plans de 10 zombies qui s'avancent vers nous, le regard vide, la démarche claudiquante mais déterminée et les bras prêts à nous enlacer et nous emmener avec eux.

Secret Beyond the Door (Le secret derière la porte)

mardi 25 mars 2008


Fritz Lang, 1948
















Bring Me The Head of Alfredo Garcia (Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia)


Sam Peckinpah, 1974















Le meilleur titre de film de tous les temps ?

Conte de Printemps

samedi 22 mars 2008


Eric Rohmer, 1992

















30 Ans sinon rien

vendredi 21 mars 2008

Gary Winick, 2004

Pitch : le jour de ses 13 ans, Jenna se désespère car elle voudrait tellement être une "grande". Par enchantement, elle se réveille subitement dans son corps et dans sa vie de femme de 30 ans, tout en ayant gardé son esprit d'adolescente. Enfin la voilà grande ! Après avoir profité des super bons côtés de la trentenaire new-yorkaise qui travaille dans la mode (genre je peux m'acheter des fringues à go-go et me gaver de smarties) elle va se rendre compte que la femme qu'elle est devenue n'est pas forcément aussi "bonne" que la femme qu'elle voulait être et que sa vie est bien superficielle. Hum hum.

Nous voici donc en face d'une enième comédie romantique (genre que j'affectionne) avec cette fois-ci une dose de fantastique tout droit venu de Big (même pitch avec le pénible Tom Hanks), Peggy Sue s'est Mariée (excellent film avec cette fois-ci la femme qui redevient jeune fille) voire de Un Jour Sans Fin.


Jennifer Garner est charmante et convaincante mais c'est Mark Ruffalo qui tire le mieux son épingle du jeu. Je trouve que ce type a une présence inouïe, même dans un film comme celui-ci dont la photographie est tellement lisse et dénuée de personnalité qu'elle semble sortie d'un catalogue Ikea. Il m'avait déjà impressioné dans In The Cut (de Jane Campion) et dans Ma Vie Sans Moi. Il apporte une vraie présence et même une certaine crédibilité underground à ce film qui, sur le papier, n'en a pas un gramme.

Ceci étant dit, ça reste quand même un bon nanar ce film. Il faut un peu se battre pour lui trouver des qualités.

Phone Booth

jeudi 20 mars 2008


Joel Schumacher, 2002
















House by the River

lundi 17 mars 2008



Fritz Lang, 1950

Le pitch : Stephen Byrd, écrivain en panne d'inspiration, tue accidentellement sa jeune et jolie servante Emily qui refuse ses avances. Il arrive à convaincre John, son frère boiteux, de l'aider à se débarasser du corps qu'ils jettent dans le fleuve que borde leur jardin (hence, the title). John, homme bon, a accepté de masquer ainsi le crime de son frère car il aime en secret Marjorie, la femme de Stephen. Au bout de quelques jours, celle-ci hallucine un peu sur le changement de comportement de son mari qui tout d'un coup se met à écrire de super bons livres, inspiré et excité qu'il est par le meurtre qu'il a commis. Après la découverte par la police du corps de la servante ("le fleuve ramène toujours tout") et un procès qui se termine par un non-lieu, John, rongé par le remord, menace de tout raconter à la police. Effrayé par cette perspective, Stephen cerche à se débarasser de son frère John en le jetant dans le fleuve puis tente de tuer sa femme qui entretemps a compris la culpabilité de son mari. Heureusement, John, l'amoureux transi, boiteux et rescapé du fleuve, parvient à empêcher ce meurtre et fait fuir Stephen. Pris de panique, Stephen s'emmêle le cou dans un rideau, tombe dans l'escalier et meurt (!).

Pas facile en fin de compte de résumer ce film qui, vous l'aurez compris, est un film noir typique. Beaucoup d'ingrédients sont en effet là : un meurtre, un amour secret, une unité de lieu, le noir & blanc, un procès, des personnages bons comme du bon pain se battant contre un personnage progressivement diabolique. La transformation de Louis Hayward (Stephen) en criminel alors que les premières scènes nous le montrent comme un mari modèle me fait d'ailleurs penser à la transformation physique de Spencer Tracy dans Dr Jekyll et Mr Hyde : la mâchoire se resserre, le regard devient allumé et perçant, presque expressioniste, et le sourire se fait démoniaque, sardonique. Brrrr ...

Il est difficile de ne pas aimer un film d'un tel classicisme et d'une telle rigueur esthétique. Mise à part une sombre histoire de boucle d'oreilles qui, malgré beaucoup d'insistance, ne mène strictement nulle part, le scénario est solide et le rythme est rapide, sans temps mort.

A ce sujet, je voudrais m'attarder sur l'efficacité avec laquelle le personnage principal et sa situation nous sont présentés :
1. Le film vient de commencer. Plan sur la maison au bord du fleuve, on se rapproche. Stephen écrit quelques lignes sur la table du jardin, se lève et entame une discussion avec sa voisine sur le fleuve qui "toujours ramène tout".
2. La bonne arrive avec un paquet qui vient d'arriver. A la demande de Stephen, elle le dépose sur la table du jardin
3. "Encore un manuscrit refusé" soupire l'écrivain, "Vous devriez écrire des livres plus 'spicy'" rétorque la voisine
4. La bonne dit qu'elle n'a plus d'eau chaude. Stephen lui donne l'autorisation d'utiliser sa propre salle de bains.
4. La bonne repart sous le regard concupiscent de Stephen ce qui n'échappe pas à la voisine qui déclare "Que penses votre femme de votre nouvelle bonne ?"*
5. Lui, gêné, ne sait que répondre et retourne travailler

Cette introduction dure 3 minutes à tout casser mais nous présente d'une manière très ramassé le meurtrier, ses situations professionnelle, maritale et sentimentale mais également le contexte du meurtre à venir (la salle de bains), la victime (la bonne) et l'élément central du film, le fleuve, qui va successivement aider puis punir le meurtrier. L'exposition est donc faite en une scène, sans artifice (voix off, flash-back ou changement de lieu) et l'action peut commencer immédiatement. Remarquable d'efficacité.

Index des films par réalisateur

dimanche 16 mars 2008

A - L

Allen (Woody)
Vicky Cristina Barcelona

Argento (Dario)
Suspiria
Suspiria (bis)

Arnold (Jack)
The Incredible Shrinking Man
Creature from the Black Lagoon

Barilli (Francesco)
Il Profumo della signora in nero

Baroux (Olivier)
Ce soir je dors chez toi

Bava (Mario)
La fille qui en savait trop
Les trois visages de la peur / Black Sabbath
La planète des vampires
Danger: Diabolik!

Bergman (Ingmar)
Sommaren med Monika

Bird (Brad)
Ratatouille

Boon (Dany)
Bienvenue chez les ch'tis

Boujenah (Michel)
3 Amis

Capra (Franck)
Mr Smith au Sénat

Chaplin (Charles)
Le Dictateur

Chabrol (Claude)
Les Biches
Le boucher

Cimino (Michael)
The Deer Hunter

Coppola (Francis Ford)
Peggy Sue Got Married

Cukor (Georges)
Holiday

De Palma (Brian)
Carrie

Delpy (Julie)
2 Days in Paris

Doran (Olivier)
Pur Week-end

Duty (Claude)
Bienvenue au gîte

Eisenstein (Sergueï)
Le cuirassé Potemkine

Franco (Jess)
Les expériences érotiques de Frankenstein
La fille de Dracula
Vampyros Lesbos

Franju (Georges)
Judex
Le sang des bêtes
Les yeux sans visage

Frears (Stephen)
High Fidelity

Fulci (Lucio)
Perversion Story

Godard (Jean-Luc)
Le mépris

Gondry (Michel)
Soyez sympa, rembobinez / Be Kind Rewind

Gray (James)
Two Lovers

Greenfield (Luke)
Girl Next Door

Hitchcock (Alfred)
L'homme qui en savait trop
Lifeboat

Jolivet
Ma petite entreprise

Kazandjian (Stéphane)
Modern Love

Keaton (Buster)
Go West
Steamboat Bill Jr.

Keshishian (Alex)
Love (& Other Disasters)

Lang (Fritz)
House by the River

Langmann (Thomas)
Astérix aux Jeux Olympiques

Linklater (Richard)
Before Sunrise
Before Sunset

Lumet (Sidney)
12 hommes en colère

Lynch (David)
Mulholland Dr
Twin Peaks - Fire Walk With Me

M - Z

Machaty (Gustav)
Extase

Mann (Anthony)
Raw Deal (Marché de brutes)

Marker (Chris)
La jetée

Meyer (Russ)
Beyond the Valley of the Dolls

McCarthy (Thomas)
The Visitor

Mottola (Greg)
Superbad

Mouret (Emmanuel)
Changement d'adresse

Mulligan (Robert)
Summer of 42 / Un été 42

Murnau (FW)
L'aurore

Nakache (Géraldine)
Tout ce qui brille

Pietrangeli (Paolo)
Si les porcs avaient des ailes

Pinoteau (Claude)
La Boum
La Boum 2

Portillo (Rafael)
La malédiction de la momie aztèque

Powell / Pressbuger (Michael & Emeric)
Les Chaussons Rouges

Rohmer (Eric)
Le signe du Lion
Conte d'hiver
Conte de printemps
La Marquise d'O...

Rollin (Jean)
La vampire nue
Le viol du vampire
Le frisson des vampires
Lèvres de sang
Fascination
MoteurCoupez (autobiographie)

Romero (Georges)
La nuit des morts-vivants

Rozier (Jacques)
Adieu Philippine
Du côté d'Orouët
Les naufragés de l'île de la Tortue
Rentrée des classe / Blue Jeans
Maine Océan

Sarafian (Richard)
Vanishing Point

Sciamma (Céline)
Naissance des pieuvres

Shyamalan (Night)
The Sixth Sense

Sjöman (Vilgot)
Je suis curieuse (jaune)

Spinosa (Michel)
Anna M

Stone (Oliver)
The Doors

Tarantino (Quentin)
Inglourious Basterds

Truffaut (François)
Les 400 coups
Tirez sur le pianiste

Vigo (Jean)
Zéro de conduite

Winick (Gary)
30 ans sinon rien

Wishman (Doris)
Nude on the Moon

Zemeckis (Robert)
Back to the Future

Index des films par titre

#
12 hommes en colère
2 Days in Paris
3 Amis
30 ans sinon rien
Les 400 coups

A
Adieu Philippine
Anna M
Astérix aux Jeux Olympiques
L'Aurore

B
Back to the Future
Before Sunrise
Before Sunset
Beyond the Valley of the Dolls
Les Biches
Bienvenue au gîte
Bienvenue chez les ch'tis
Le boucher
La Boum 2
La Boum

C
Carrie
Ce soir je dors chez toi
Changement d'adresse
Les Chaussons Rouges
Conte de printemps
Conte d'hiver
Creature from the Black Lagoon
Le cuirassé Potemkine

D
Danger: Diabolik!
The Deer Hunter
Le Dictateur
The Doors
Du côté d'Orouët

E - F
Les Expériences érotiques de Frankenstein
Extase
Fascination
La Fille de Dracula
La Fille qui en savait trop
Le Frisson des vampires

G - H
Girl Next Door
Go West
High Fidelity
Holiday
L'homme qui en savait trop
House by the River

I - J
The Incredible Shrinking Man
Inglourious Basterds
Il profumo della signora in nero
Je suis curieuse (jaune)
La jetée
Judex
L
Lèvres de sang
Lifeboat
Love (& Other Disasters)

M
Ma petite entreprise
Maine Océan
La malédiction de la momie aztèque
La Marquise d'O...
Le mépris
Modern Love
Mr Smith au Sénat
Mulholland Dr

N
Naissance des pieuvres
Les naufragés de l'île de la Tortue
La nuit des morts-vivants
Nude on the Moon

O - P
Perversion Story
La planète des vampires
Pur Week-end
Peggy Sue Got Married

R - S
Ratatouille
Raw Deal (Marché de brutes)
Rentrée des classe / Blue Jeans

S
Le sang des bêtes
Si les porcs avaient des ailes
Le signe du Lion
The Sixth Sense
Sommaren med Monika
Soyez sympa, rembobinez / Be Kind Rewind
Steamboat Bill Jr.
Summer of 42 / Un été 42
Superbad
Suspiria (bis)

T
Tirez sur le pianiste
Tout ce qui brille
Les trois visages de la peur / Black Sabbath
Twin Peaks - Fire Walk With Me
Two Lovers

V
La Vampire nue
Vampyros Lesbos
Vanishing Point
Vicky Cristina Barcelona
Le Viol du vampire
The Visitor

W - Z
Les yeux sans visage
Zéro de conduite

Soyez sympas rembobinez (Be Kind, Rewind)


Michel Gondry, 2008

Le pitch : deux employés un peu losers d'un magasin de location de films (des VHS !) effacent accidentellement les bandes des films et vont donc tourner des remakes qui vont connaître un succès retentissant dans leur petite ville de Passaic dont est originaire le pianiste Fats Waller.

Fats Waller j'aime bien. Un des tous premiers CDs acquis par mon père était un disque de Fats Waller. Je devais avoir 10 ou 12 ans et on écoutait beaucoup à la maison. Je me souviens que j'étais fasciné par le fait que ces enregistrements dataient des années 30.

J'ai bien aimé ce film sinon, sans plus. 5 sur 10 je dirais. En fait je suis très fan des bricolages de Michel Gondry. On imagine ce type avoir une idée astucieuse à la seconde mais je trouve que le film n'exploite pas suffisamment ces idées. Les scènes de tournage des remakes est ce qu'il y a de plus intéressant dans le film, bien plus que la Grande Histoire à côté, qui est trop peu crédible (ça c'est pas grave) et assez gnan-gnan (ce qui me gêne plus). Donc bref, ces trop rares scènes de tournage exposent beaucoup des dizaines d'idées visuelles géniales et on n'en profite pas assez, c'est trop court et il y en a trop ! On a envie de lui dire d'aller moins vite, on a envie d'en profiter plus.

Be Kind Rewind fait référence de manière évidemment directe à plein de films qui font partie de notre culture commune : Ghostbusters, Robocop, Le Roi Lion etc. Le scénario rêvé pour placer plein de références à des films aimés par le réalisateur. Pourtant je n'ai pas senti chez Michel Gondry une vraie passion à parler de ces films-là. Je l'ai plutôt senti intéressé par les aspects ludiques des remakes. Je n'ai pas vu d'hommage appuyé à tel ou tel. Tout cela me donne l'impression que Gondry n'est pas un cinéphile.



Parmi les acteurs, Danny Glover m'a un peu gonflé dans son rôle de vieux black plein de sagesse à la voix grave, un peu moins pénible que Morgan Freeman dans ce genre mais pas très intéressant. En revanche, Jack Black, Mos Def et l'âgée mais exquise Diane Keaton sont excellents chacun dans leur genre. J'ai une vraie affection pour Jack Black et ses yeux qui pétillent. Je trouve que c'est un vrai acteur bigger than life, dans tous les sens du terme. Il m'avait déjà particulièrement marqué dans King Kong, où il interprétait un vrai rôle de passionné, prêt à tout, prêt à se détruire pour aller au bout de son film. C'était lui le vrai héros je trouvais, pas Adrien Brody ou Naomi Watts.

En conclusion, ce film est pour moi comparable dans sa semi-réussite à La Science des Rêves, mais reste bien en-deçà de l'émouvant, captivant, fantastique Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Rendez-moi Kisten Dunst ! (et Mark Ruffalo aussi)

Conte d'Hiver


Eric Rohmer, 1992

Le Pitch : Félicie vit une histoire d'amour avec un certain Charles. Elle perd sa trace, et 5 ans plus tard, nous la retrouvons avec sa fille qu'elle a eue de lui. Elle hésite entre 2 hommes, un intello et un coiffeur, avant de retomber miraculeusement sur lui dans un bus. C'est à nouveau le coup de foudre entre eux et c'est tout, ça s'arrête là.

Voilà un film dont j'ai eu du mal à aller au bout. Il m'a fallu 3 fois. Moi qui suis un fan hardcore de Rohmer, j'ai été un tantinet déçu. Je le place parmi les mineurs. Il faudra un jour que je fasse un billet avec mon Best Of Rohmer. Je pourrais parler longtemps de ces films hautement décalés, immédiatement reconnaissables, totalement addictifs et incroyablement émouvants.

Là, pour Conte d'Hiver, ça ne prend pas trop. Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce personnage féminin. Elle ne m'agaçait pas mais ne me séduisait pas non plus. En fait, je crois que je me foutais un peu de ce qui pouvait lui arriver. Charlotte Véry n'a décidément pas l'étrangeté naturelle de Marie Rivière.



Je trouve aussi la photographie assez moche. Je préfère ses films qui se déroulent hors des grandes villes je crois. Dans Conte d'Hiver, les extérieurs sont déprimants : beaucoup de plans de métro, de bus, bouches de métro, trottoirs détrempés, décorations de Noël, foule grise et triste. Les intérieurs sont aussi bien laids, comme souvent dans les films de Rohmer. Il faudra qu'on m'explique un jour pourquoi les metteurs en scène mettent des spots de 10,000 W dans la tête des comédiens dès qu'ils sont dans un appartement. Certes, ils sont bien éclairés et on arrive à distinguer le moindre bouton sur leur figure mais quelle laideur, quel irréalisme ! Je suis toujours amusé de voir un acteur rentrer dans une pièce sombre, allumer l'interrupteur d'une petite lampe et tout d'un coup, woush !, les projos sont à fond et on a l'impression de se retrouver dans un studio photo ... N'y a-t-il pas moyen de faire autrement ?

Enfin, pour revenir à Conte d'Hiver, le maniaque que je suis n'a pas manqué de relever que la discussion sur le pari de Pascal est reprise presque mot pour mot de Ma Nuit Chez Maud, de Rohmer et antérieur de 25 ans. Un Director Trademark, comme dirait IMDb.

12 Hommes en Colère (12 Angry Men)

samedi 15 mars 2008


Sidney Lumet, 1957

Pitch : c'est un huis-clos. Les 12 jurés d'un procès d'assises pour meurtre délibèrent de la culpabilité d'un jeune homme qui risque la chaise électrique. Presque tous convaincus de sa culpabilité, en dehors d'Henry Fonda of course, ils se laissent petit à petit convaincre par celui-ci et l'acquittent.

12 Angry Men est un film avant tout captivant. J'aime beaucoup l'artifice du huis-clos et du film qui se déroule en temps réel (quels autres films se déroulent ainsi en temps réel ? Je n'ai que Cléo de 5 à 7 qui me vient à l'esprit, dans un genre radicalement différent, et la série 24 évidemment).

En fait, on comprend assez vite que Henry Fonda va réussir à convaincre tout le monde et qu'en fin de compte ils vont acquitter cet innocent. Au bout de 20 minutes, on sait comment le film va se terminer. Mais contrairement au pénible Anna M., je trouve qu'on accepte assez bien cette situation et toute l'attention se porte sur la manière dont Henry Fonda va s'y prendre. On se dit "OK ils vont l'acquitter mais quand même, toutes les preuves sont contre lui, comment diable vont-ils réussir à démonter toute l'accusion ?". C'est un peu comme un Rouletabille ou un Sherlock Holmes. On sait que notre héros-trop-fort va trouver une explication convaincante pour nous mais on se demande vraiment comment il va s'y prendre. C'est cette curiosité qui fait que le film est captivant - et aussi bien sûr le fait que les explications font du sens, nous faisant oublier quelque peu l'artificialité de la situation. On marche. En tous cas moi j'ai marché.

Un autre aspect de la réussite de ce film vient aussi des jurés eux-mêmes. Certes ils sont tous assez caricaturaux (l'ouvrier rustre mais sympa, le petit vieux plein de sagesse, l'enervé de service, le jeune con qui bosse dans la pub, le comptable genre ice-man etc etc) mais ils sont assez vivants et crédibles. On croit en eux.



Enfin, pour moi, comment ne pas aimer un film presque entièrement basé sur du dialogue ? La mise en scène est minimale - ou plutôt on ne remarque aucun effet de mise en scène, ce qui est toujours un bon signe pour moi.

Autre bon point : le réalisateur nous épargne le gros plan sur la tête de l'accusé au moment où on lui annonce son acquittement avec ensuite un plan sur les jurés qui sont trop contents d'eux, bons samaritains et tout, dégoulinants de bons sentiments. J'avoue qu'on attend un peu cette scène à la fin, qu'on l'espère et qu'on est presque un peu frustré de ne pas l'avoir mais, à la réflexion, quand le générique final défile, on se dit que c'est bien mieux ainsi, bien plus percutant et ramassé. Je pense qu'une dernière scène comme celle-ci aurait enlevé rétro-activement de la force au huis-clos auquel on vient d'assister.

Dernière chose, le titre est un peu trompeur, ils sont pas tous en colère ces jurés, juste quelques uns, et encore par intermittence.

Anna M

jeudi 13 mars 2008



Film de Michel Spinosa, 2007
Vu le 12 Mars

Pour ce film-là c'est également simple, je n'aime pas. Et pourtant je suis assez fan du trio d'acteurs Isabelle Carré, Gilbert Melki (surtout) et Anne Consigny (que j'avais beaucoup aimé dans Le Scaphandre et Le Papillon et particulièrement dans Je Ne Suis Pas Là Pour Être Aimé).

Le pitch : une femme devient amoureuse d'un médecin et le poursuit à en devenir folle. En gros c'est ça.

Il y a 2 choses qui me gênent vraiment.

Premièrement, le personnage principal, la folle mythomane, Isabelle Carré, est un personnage vraiment pénible et elle occupe l'écran 90% du temps. On ne peut pas l'aimer et son rôle me fait penser à ces atroces "rôles à Oscar" que je trouve désespérement inintéressant (think Russel Crowe dans Un Homme d'Exception - il l'a eu en plus l'Oscar, le bougre). Le réalisateur nous présente cette fille telle quelle comme un postulat asséné à coup de massue et le pauvre spectateur que je suis ne peut rien en faire de ce personnage, il me bouche l'écran, j'ai envie de voir autre chose que ce personnage monolithique et stupide. En fait je crois que je n'aime pas les rôles de fou - de la même manière que je n'aime pas du tout les scènes oniriques : je n'y crois pas et je ne me sens pas invité à y croire, à rentrer dedans. Le réalisateur place des murs infranchissables entre son personnage et son spectateur. Je me sens pris pour un con passif & voyeur et ça ne m'intéresse pas. J'ai lu qu'il y avait une filiation entre Anna M. et Adèle H. de Truffaut. Au delà de la sémantique du titre, cette comparaison me va : je n'avais pas aimé ce Truffaut et je ne le reverrai pas avec plaisir.

Le deuxième défaut est un corollaire du premier. Avec un tel personnage principal, primitif et aussi malléable que du béton armé, l'histoire ne peut évoluer que d'après le principe de la politique du pire. C'est le genre de choses qu'on ressent sans l'exprimer au bout d'un quart d'heure et qui s'impose à vous à la moitié du film, vous laissant en fin de compte avec un vrai sentiment de solitue pour les 45 minutes qui restent. Cette fille va aller au bout de sa folie et tout cela va aller de mal en pis. Le scénario en devient exaspérement linéaire. Le suspens est nul. Il devient alors aussi insupportable de regarder ce film que de voir un potentiomètre être tourné du Min vers le Max, en produisant un son de plus en plus strident. Ca me rappelle Requiem For A Dream : ca va mal et, rassurez-vous, ca va aller de plus en plus mal, il n'y pas la moindre chance d'un changement de cap. Encore une fois, le spectateur que je suis est peu valorisé par un mécanisme aussi basique, aussi fléchée par de grosses pancartes.

Je préfère vraiment les films à twist, ceux où on se relève d'un coup en s'écriant "Trop fort !" et où les personnages se révèlent à nous par touches successives, toujours incomplètes.

Et puis Anne Consigny, on la voit très peu et elle paraît momifiée, d'une inexpressivité terrible. Tiens rien que pour ça, je lui en veux un peu au réalisateur.

Changement d'Adresse

mardi 11 mars 2008



Film d'Emmanuel Mouret, 2006
Vu le 10 Mars

Bon celui-là c'est simple : j'adore ! J'ai réalisé que j'avais également vu de lui Un Baiser s'Il Vous Plaît et Venus & Fleur. C'est évidemment très français et très parisien, un film parquet-moulures-cheminée basé sur du marivaudage de trentenaires, verbeux et intello.

Mais ce film est marquant par sa tonalité. Les dialogues sont désarmants de simplicité et de futilités. Des phrases courtes et compréhensibles, trop bien écrites pour être réelles mais évoquant en même temps avec sincérité les choses de la vie. Frédérique Bel, dont j'ai appris après qu'elle était la blonde de la minute blonde (jamais vu), est extraordinaire. Elle me rappelle ce que j'avais lu un jour à propos de Jean-Pierre Léaud : "C'est un personnage hors de la réalité. Quand il dit "bonjour", on est dans la science-fiction". Je crois que c'est de Truffaut cette phrase. Là dans ce film, elle parle de sa boutique de photocopies, avec force descriptions des machines achetées, et c'est passionnant, prenant, iréel et fascinant.

Tout reste léger dans ce film, rien n'est grave, un peu comme dans les comédies américaines avec Spencer Tracy et Katherine Hepburn. Est-ce cela que l'on appelle la screwball comedy ? Une certaine mélancolie se dégage également - je pense à l'écharpe portée quasiment en permanence par Emmanuel Mouret, qui accompagne si bien son air de chien battu optimiste, qui se relève toujours.

Un film plus fort que le réel et surtout pas réaliste. Je pense qu'on peut le détester si on ne marche pas. J'ai marché car j'ai senti que le réalisateur m'y invitait gentillement en flattant mon intelligence et ma sensibilité.

J'ai évidemment pensé à Rohmer pour les dialogues sortis d'un livre et pour les jeux amoureux, avec la morale en moins.

Intro

dimanche 9 mars 2008

Voici une tentative de blog dont les objectifs sont les suivants
- parler de cinéma
- parler de musique
- parler un peu de littérature, mon talon d'Achille

Tout cela sous un angle le plus personnel possible, sans recherche d'effets littéraires mais avec un minimum d'effort de style, sans érudition inutile mais avec la passion de l'obsessif que je suis, sans séduction forcée envers un lectorat fantasmé mais avec l'espoir que je serai lu.

Premier objectif : lister les films que j'ai vus récemment, avec un avis a minima, et lister les chansons qui m'obsèdent, en essayant de comprendre pourquoi (des listes, des listes, des playlists !).

Deuxième objectif : s'attacher à la sincérité et à la sobriété.

En route.